BALLAKÉ SISSOKO

Le nom de Ballaké Sissoko résonne aujourd’hui aussi limpidement que les notes de sa kora. Cette harpe-luth à 21 cordes d’origine mandingue est un héritage familial transmis par son père, Djelimady Sissoko, parmi les plus illustres joueurs de l’Ensemble instrumental du Mali.
Après ses débuts marqués par une collaboration avec les plus grandes griottes maliennes et un premier album sous le nom de Kora music from Mali en 1997, Ballaké Sissoko a dessiné son chemin sans jamais se séparer de son instrument de prédilection.  Sans cesse régénéré par sa pratique quotidienne et par les rencontres artistiques qui jalonnent son parcours, Toumani Diabaté, Taj Mahal, Sting, Ludovic Einaudi, Vincent Segal, le « Grand maître » de la kora, qui est à Africolor comme chez lui (éditions 2012, 2013 et 2016), remonte sur scène pour un concert en solo.

 

Ballaké Sissoko

Après un séjour de formation auprès de son grand-père maternel, Cherifou Sissoko, également joueur de kora, Ballaké intègre l’Ensemble Instrumental National du Mali à l’âge de 13 ans. Il va perfectionner son jeu aux côtés des grands maîtres : Sidiki Diabaté (père de Toumani Diabaté), N’Fa Diabaté et Batrou Sékou Kouyaté. En 1991, à l’âge de 23 ans, il quitte l’Ensemble Instrumental pour accompagner Kandia Kouyaté, l’une des plus emblématique chanteuse-griotte malienne. Proposant un jeu de kora innovant, il devient vite l’instrumentiste le plus sollicité de la première génération de grandes griottes. Il enregistre en 1997 son premier album sous son nom intitulé Kora music from Mali puis en 1998 un deuxième album éponyme. En 1999, il publie chez Hannibal l’album Nouvelles cordes anciennes avec Toumani Diabaté. La même année, Ballaké fait une apparition remarquée au Festival des Musiques Métisses d’Angoulême et signe l’année suivante chez Label Bleu l’album Deli qui marque le début de sa carrière solo. Ballaké va par la suite multiplier les rencontres musicales avec Ross Daly, Keyvan Chemirani ou Ludovico Einaudi. En 2005, son deuxième album chez Label Bleu, Tomora, l’impose comme l’un des plus prometteurs virtuoses de la kora de la nouvelle génération. Sa collaboration avec Vincent Ségal débute en 2009 par l’enregistrement de l’album Chamber Music et se poursuit avec Musique de Nuit, paru en 2015.

 

Après le concert

Interview en live avec l’artiste 

Mercredi

25 NOV.
21H


Production et Management Mad Minute Music
Label
No Format Records
Sortie d’album le 19 février 2021
Crédits Benoit Peverelli

Tournage en live stream au Studio de l’Ermitage

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En partenariat avec

La Maison des Arts de Créteil, Pan African Music

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