Une carte dite subjective représente la vision que pose une personne sur un territoire à un instant donné. Elle n’existe que par les mots et les dessins de la personne qui cartographie selon son vécu et sa sensibilité. On y retrouve donc des souvenirs, des histoires, des projections mêlant réel et imaginaire. La cartographie sert de prétexte pour se raconter ou raconter un territoire et ses chemins. Elle dit et met en image le vivre ensemble d’un territoire. Ces ateliers se situent à l’intersection des champs disciplinaires de l’art de la représentation et de la science cartographique. Ils offrent un cadre pour explorer des écritures non conventionnelles des territoires en détournant les normes pour aller vers une dimension esthétique.

En novembre dernier, dans le cadre du temps fort FRONTIÈRES et de l’atelier mené par le cartographe Philippe Rekacewicz, les élèves de Licence 3 Géographie de l’Université Sorbonne Paris Nord à Villetaneuse ont réalisé une série de cartes sensibles en observant les frontières (mentales, physiques, subjectives) lors d’une balade dans Montreuil.

Voici quelques-unes de leurs productions, merci à Houston ASAA KANGA, Taous AMIMER, Ousmane COULIBALY, Julien HOUSSACK, Iris MARNET, Lisa-Marie MOINEL, Abdoulaye NDIAYE, Hocine TITOUCHE, Nina-Abi TAVERNIER