Siân Pottok ft. Sulafa Elyas
+ Sélène Saint-Aimé

Siân Pottok ft. Sulafa Elyas

Jazz, kamélé n'goni, oud - inédit

La musique de Siân Pottok est métissée et nomade, à l’image de ses racines indiennes, congolaises, belges et slovaques. À l’image également de « Deep water », un premier album, où l’on plonge volontiers dans les profondeurs mélodiques de l’univers musical qu’elle compose, chante et joue, avec la complicité du percussionniste Édouard Coquard. Siân tisse une musique d’émotions complexes, où la douceur de son chant mue parfois en une tempête rythmique. À la manière d’une funambule, elle balade sa voix sur les cordes tendues de son kamélé n‘goni qu’elle habille de nappes cuivrées et de sons électroniques. Le temps de quelques morceaux, Siân est rejointe par la chanteuse et joueuse de oud soudanaise Sulafa Elyas pour une balade de cordes africaines, complice et inédite.

Trajectoires

Siân Pottok
Autrice, compositrice, musicienne, interprète, photographe, Siân Pottok nous donne à voir et à entendre le palpitement d’un monde interconnecté et vibrant. Cette vibration a pris la forme d’un coup de foudre pour le kamélé n’goni (harpe africaine traditionnelle d’Afrique de l’Ouest) dont elle joue depuis plusieurs années. À la manière d’une dentellière musicale, elle tisse la musique des émotions complexes qui transpercent notre époque. Si elle devait être classée, Siân serait aux côtés d’artistes chercheuses, créatrices hybrides à fleur de peau telles que Björk, Joni Mitchell, Martina Topley Bird, Yaël Naïm ou Jenny Wilson.

SAM.

25 NOVEMBRE

20:30

THÉÂTRE & CINÉMA GEORGES SIMENON
Place Carnot
93110 Rosny-sous-Bois
5 ~ 16 €
01 48 94 74 64
theatre-cinema-simenon@rosnysousbois.fr

Distribution

Siân Pottok — kamélé n’goni, guitare, voix
Édouard Coquard — percussions, voix
Sulafa Elyas — oud, voix

Mentions

© Emilie Möri

Sélène Saint-Aimé

Jazz - inédit

Entre poèmes et mélodies, chant et contrebasse, Ile-de-France et île antillaise, Sélène Saint-Aimé construit son identité de musicienne mais aussi de femme afrodescendante dans une ambivalence artistique où le jazz côtoie le spirituel des tambours caribéens. Après un premier opus lunaire, sorti en 2020, Sélène plante sa contrebasse dans la terre musicale où poussent ses racines antillaises. Concocté en Martinique dans l’intimité du foyer familial et de souvenirs d’enfances revisités, « Potomitan », nom créole donné à la fois au pilier des temples vaudous et à la mère sur qui repose la famille, est une ode aux femmes, à leur force et à la transmission qui circule, comme la sève dans un arbre, d’une génération à l’autre. Sélène scande, balade son scat sur la gamme, passe du cristallin au grave avec un aisance déconcertante. Entourée de ses musiciens, elle livre une musique organique, retranscrite oralement au rythme des tambours, un swing profond, un nouveau son vivifié par l’improvisation, qui s’abreuve à la source des musiques caribéennes et convoque la mémoire des esprits pour irriguer une nouvelle culture afrodescendante.

Trajectoires

Sélène Saint-Aimé
Contrebassiste, chanteuse et compositrice française d’origine caribéenne et africaine, Sélène fait ses classes à New-York auprès de musiciens de renommée internationale comme Steve Coleman, Lonnie Plaxico, Ron Carter… Son identité musicale se développe au travers de voyages et rencontres. En 2020, elle sort son premier opus « Mare Undarum », qui, salué par la critique, lui vaut une Victoire du jazz 2021 dans la catégorie Révélation. Sélène est actuellement compositrice associée à Tropiques Atrium Scène Nationale en Martinique ainsi que l’une des lauréate 2022 de la Villa Albertine à la Nouvelle-Orléans. Elle a aussi créé avec le percussionniste martiniquais Boris Reine-Adélaïde une association, Afropolis, qui a pour objet de promouvoir et développer la pratique de la musique traditionnelle martiniquaise et des expressions artistiques associées.

d’Ivoire.

Distribution

Sélène Saint-Aimé — contrebasse, chant, poésie
Irving Acao – saxophone
Guillaume Latil – violoncelle
Majnun – guitare, voix
Boris Reine-Adélaïde –  tambour bèlè

Mentions

© Nicolas Derné