Le coupé-décalé, né entre la banlieue parisienne et Abidjan au début des années 2000, circule bientôt par-delà les frontières, entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest. Bien que créé par la diaspora ivoirienne en Île-de-France, il est écouté tant à Bamako qu’à Sevran ou à Yaoundé, et se fait le porte-voix d’une jeunesse africaine et diasporique en mouvement, symbole d’une culture diasporique panafricaine.

Dans notre première rencontre, nous avons évoqué pourquoi cette culture n’aurait pu naître nulle part ailleurs qu’à Paris, fruit d’allers-retours incessants de jeunes ivoirien.ne.s en quête de réussite et de succès; et comment elle a émergé entre les clubs périphériques et les maquis, avec la ferme ambition de marquer son époque. 

Pour cette seconde partie, nous allons explorer les différentes formes qu’a pris le coupé-décalé : 

• des concepts en série, des pas de danses et des gestuelles devenues virales, avec la présence du chorégraphe James Carlès, 
• une forte esthétique 2000 et un stylisme léché, tout cela visible au sein de clips vidéos marquants à travers deux projets d’archives menés par Ornella (Les cassettes d’Aboutou) et internet dj (k27).

DIM. 14 DÉCEMBRE – 15:30
Le Point Éphémère
200 Quai de Valmy 75010 Paris

OUVERT À TOUTES ET TOUS – ENTRÉE LIBRE