Table-ronde #1
Nouchi soit qui mal y pense

« Comportement, ben ouais » «  On préfère les Tchoins » etc… On ne compte plus les expressions passées dans les cours d’école à travers les chansons du moment. Pour les parents qui ne comprennent plus, pour les ados qui n’ont pas encore compris, il était temps de partir sur les traces de la langue urbaine qui a été la matrice de ces nouvelles « langues vernaculaires urbaines » de France.
C’est à la fin des années 80 que le Nouchi, langue de signes et de gestes des rues d’Abidjan, a fait surgir une nouvelle poésie de la misère. Comment cette langue est née, comment fabrique-t-elle ses mots et pourquoi? Comment le Nouchi est-il venu se loger au cœur de la langue française ?
« S’enjailler » ou « ambiancer » ou « Djoka » sont passés dans les dictionnaires académiques, et en 2050, 90% des locuteurs de langue française seront africains. Mais alors, la nouchisation du français est-elle en marche et irréversible ? Notre français du nord est-il déjà africanisé et nous avec ? Mais alors Y’a Drap !

 

 

Mercredi

2 dec.
19H

18H (HEURE D'ABIDJAN) / 19H (HEURE DE PARIS)

En partenariat avec

Le Comptoir de Fontenay-Sous-Bois

Tournage en Livestream au Comptoir de Fontenay-Sous-Bois

Avec :

Marie Clémence Adom, spécialiste du Zouglou et de la poésie urbaine
Kapegik, artiste poète slameur et porfesseur de français
N’Guessan Jérémie Kouadioprofesseur en Sciences du langage (sociolinguistique et linguistique descriptive), ancien Directeur de l’UFR Langues, Littératures et Civilisations de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan
Binda Ngazolo, conteur
Soro Solo, journaliste et animateur radio